Performance sonore et visuelle. Michael Gravina Jean Claude Jolet
Cette machine a été conçue au départ pour un festival autour de la danse contemporaine. Elle ne produit rien sinon un mouvement. Montés comme une colonne vertébrale, les blocs de pierre au centre se font vertèbres, ils se désaxent poussés, violentés par des vérins électromécaniques. Le crissement de la pierre et le bruit des vérins, sont enregistrés par des capteurs, puis samplés et amplifiés par un plasticien sonore pour fabriquer une bande son qui augmente d’intensité au cours de la performance. La conduite de la machine se fait via un clavier de commande des vérins, le but étant d’aller jusqu’à la cassure de la colonne, qui revient malgré tout en place grâce à une moelle épinière de caoutchouc qui passe au centre des pierres.
Une poésie de l’absurde se dégage digne de la Pataphysique, machine célibataire à la Duchamp elle demande surement a être autonome et se mutiler par elle même…
Jean Claude Jolet
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