Primitive, le feu dépensé

La série des deux expos « primitive » amène à une interprétation métaphorique de la philosophie de Gaston Bachelard. Dans « primitive le buffet des pensées » la dualité entre l’alchimie et la science est présentée sous forme d’une installation poétique ou se confrontent une décoction naturelle, sève de l’arbre, mystifiée par le concept empirique et un produit tout aussi poétique puisqu’il s’agit de l’eau de mer, mais sous emballage scientifique, le chlorure de sodium en ampoule. Cet antagonisme des deux produits entraine un questionnement sur la conscience de l’homme et l’objectivité de son jugement Plus loin des stèles ou sont posés des amas de déchets de fonderie aluminium proposent aussi une réflexion sur l’empirisme, sur la notion de pureté et d’impureté…