Le tropisme du lambrequin
« Lambroquin » : Désigne la garniture de bois ajouré (dentelle) des varangues créoles.
Jean ALBANY « P’tit glossaire »
« Processus de modification de la culture d’un individu sous l’influence d’une autre culture »
Cette définition du mot acculturation se trouve être le point de départ de l’exposition « Le tropisme du lambrequin ».
A partir donc de ce mot qui s’apparente à un mouvement, une friction, j’ai simplement accentué et démultiplié l’idée de dynamisme pour créé le contenu total de l’installation.
Ainsi chaque module dans l’exposition a pour titre une action, et devient la représentation symbolique du mouvement qu’il suggère.
Les bandes de lambrequins, modestes dentelles décoratives à l’origine, se retrouvent dans un premier mouvement, un premier tropisme, taillées en peaux de bœuf séchées.
Gorgées d’eau ou complètement sèches elles sont la métaphore de la vie de la mort, et dans ma poétique, servent de liens, de tenseurs, de vecteurs identitaires pour mette en confrontation les objets rassemblés dans cette installation.
Les personnes qui m’accompagnent dans ce projet :
- Malo Griés pour le texte Naitre à perpétuité.
- Cédric Mong-Hy pour les textes Postulats.
- Ophélie Lauret modèle pour la série Les frondes tirages photographiques.
- Laetitia Espanol pour le texte Le tropisme du lambrequin.
- Bernard Leveneur pour les prêts de la collection et le texte Le lambrequin n’est pas des tropiques.