FRAC Réunion 2016
Cette installation est une extension de l’exposition Le tropisme du lambrequin de Jean Claude Jolet, présentée au Musée Léon Dierx en 2013. Le changement de contexte développe ici une nouvelle façon d’appréhender les pièces, toujours à travers la géométrie répétitive du lambrequin, du crénelage des mâchoires, ou des statuettes en plâtre. Le piège en bois se retrouve lui même piégé au centre de cette maison coloniale.
La pièce Animist quatre crosses, présentée pour l’occasion, est une allégorie de la pousse de fougère, emblématique de la forêt primaire de l’ile. La crosse se retrouve diffractée sur la photo en une vision totémique, icône d’une mythologie imaginaire. Associée à l’enclume, cette installation nous amène à chercher le motif du coté de la cosmogonie des forgerons d’Afrique de l’ouest, berceau de l’animisme, la volute étant l’un des travaux les plus courants en ferronnerie d’art.